
Pour répondre à la demande croissante, l’entreprise familiale va se construire un nouveau site de production en Bretagne. Montant de l’opération? Quelque 25 millions d’euros.
Entreprise familiale fondée en 1899 et première entreprise alimentaire non cotée en Belgique, Vandemoortele est organisée autour de deux pôles d’activités que sont les margarines, les huiles et les graisses culinaires d’une part, et les produits de boulangerie d’autre part. Cette deuxième activité représente aujourd’hui le gros du chiffre d’affaires, à un peu plus de 60% du 1,33 milliard enregistré l’an dernier au niveau du groupe, par la société gantoise. Et ce, grâce notamment à un marché français – son premier toute catégorie – qui performe « remarquablement bien », selon les commentaires aux comptes.
Le marché des viennoiseries
Le marché des viennoiseries connaîtrait une croissance de 3 à 5% par an.
Ceci explique donc assez logiquement l’importante opération qui se donne désormais à voir. Vandemoortele va en effet investir quelque 25 millions d’euros pour se doter, outre-Quiévrain, d’un site de production flambant neuf, spécialisé dans la fabrication de viennoiseries, marché en croissance de 3 à 5% par an vraisemblablement.
Basée à Torcé (Bretagne), l’usine devrait être opérationnelle d’ici avril prochain et compléter deux outils déjà existants dans la région. La première pierre devrait être posée d’ici septembre. Cinquante personnes seront embauchées, venant gonfler une équipe de 450 collaborateurs sur place. De même, la capacité de production sera augmentée de quelque 25.000 tonnes par an, contre 40.000 actuellement pour ses deux homologues.
Fin 2021, Vandemoortele comptait quelque 25 sites de production dans sept pays, parmi lesquels, vingt autour des seuls produits de boulangerie. Le groupe a investi l’an dernier près de 40 millions d’euros pour l’expansion et l’amélioration de sa capacité de production, dont 31,1 millions d’euros pour cette seule division.
À l’origine de viennoiseries, pains, donuts, muffins et autres cakes surgelés, l’activité cible les chefs et les boulangers professionnels. Les produits sont ensuite transformés, cuits ou simplement décongelés par leurs soins et vendus aux consommateurs comme produits de boulangerie frais et de snacks.
Source:L’Echo
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