Le roi belge de la frite Clarebout ajoute le joyau Mydibel à sa couronne

Le roi belge de la frite, Clarebout, a acquis le transformateur de pommes de terre Mydibel, tandis que les sociétés étrangères McCain et Lamb Weston ont été infructueuses dans leurs offres. Mydibel a été évalué à plus de 400 millions d’euros.

L’acquisition de Clarebout est surprenante car l’entreprise était déjà engagée dans un investissement majeur dans une nouvelle usine à Dunkerque, en France. Cependant, un autre méga-projet pour construire une usine à Frameries, en Belgique, d’une valeur de plus de 300 millions d’euros a été arrêté en raison de l’opposition des riverains.

Frameries a été abandonné

Un projet de méga-usine de plus de 300 millions d’euros à Frameries (Hainaut) a été abandonné en raison du refus du ministre wallon de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme, Willy Borsus (MR), de modifier le plan de secteur de Mons-Borinage. Ce refus a empêché la création de 300 emplois sur le site « Donaire » et, désormais, seules des entreprises en harmonie avec l’environnement sont autorisées à y investir. En outre, la zone de 25 hectares a été divisée en parcelles de 1 à 1,5 hectare à la suite de la mise en œuvre d’un Schéma d’Orientation Local. Caroline Decamps, directrice générale de l’intercommunale hennuyère, a fourni cette information.

Géants belges

Clarebout est le plus grand producteur européen de frites surgelées, avec un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros. L’aventure de Clarebout a commencé en 1988 avec la vente de pommes de terre fraîches, mais le groupe s’est depuis diversifié dans les produits surgelés, de la frite aux flocons de pomme de terre. Clarebout et Mydibel sont tous deux des acteurs majeurs dans ce domaine en Belgique, avec un fort accent mis sur l’exportation. Clarebout emploie plus de 1 600 personnes et vend ses produits dans plus de 120 pays, tandis que Mydibel, spécialisée dans les rösti et les croquettes, compte environ 700 employés et est davantage présente en Amérique latine. Les deux sociétés ont été conseillées par plusieurs institutions pour leur acquisition, dont ING et Vervisch Acquisition Support pour les aspects financiers et le cabinet d’avocats Stibbe pour les aspects juridiques.

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