
Le président du PTB a réclamé une TVA de 0 % sur les produits alimentaires, argumentant que l’augmentation des prix alimentaires d’environ 15 % en un an en Belgique est insoutenable. Raoul Hedebouw a critiqué à la fois la droite et la gauche du gouvernement pour ne pas avoir pris de mesures au cours des dernières décennies pour mettre fin à l’exonération des plus-values sur les actions.
Lors d’un rassemblement politique et festif organisé par le parti d’extrême gauche à Ostende, Raoul Hedebouw a souligné que les Belges ne devraient pas continuer à payer de plus en plus cher pour des produits de base tels que les fruits, les pâtes, le riz et les légumes. Il a également critiqué l’augmentation des prix alimentaires alors que les bénéfices des grandes entreprises de l’agroalimentaire sont en hausse.
Selon le président du PTB, le gouvernement devrait intervenir pour bloquer les prix alimentaires face à cette situation.
Hedebouw (PTB) plaide en faveur d’une réduction de la TVA à 0 % sur tous les produits alimentaires tels que le lait, la viande, le pain et les pâtes. Selon lui, cette mesure permettrait aux consommateurs d’économiser de l’argent à chaque fois qu’ils font leurs courses.
Pour financer cette initiative, il propose d’éliminer les niches fiscales qui profitent aux super riches, soulignant que certaines entreprises détenues par ces derniers réalisent d’importantes plus-values sans payer d’impôts. Il estime que cette niche fiscale coûte 4 milliards d’euros à l’État.
Raoul Hedebouw critique également les partis de gauche au gouvernement pour ne pas avoir remis en question l’exonération des plus-values sur les actions, une mesure mise en place en 1991 avec leur participation. Il s’en prend également à ceux qui s’opposent à la révision des suppléments de pension des parlementaires, citant des membres du Vlaams Belang qui bénéficient de ce système.
Le PTB prévoit de mener une enquête auprès de 100 000 personnes dans tout le pays en vue des prochaines élections pour aborder des questions telles que la justice fiscale, le pouvoir d’achat, la crise du logement et les privilèges des politiciens.
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