
Selon l’UFC-Que Choisir en France, l’étiquetage Nutri-Score incite les fabricants à améliorer la valeur nutritionnelle de leurs produits. Cependant, cela nécessite que toutes les marques adoptent ce label. L’association de consommateurs vise à le rendre obligatoire en France et en Europe.
Tout repose sur une lettre qui fait toute la différence : le Nutri-Score, classé de A à E avec des codes couleur, apparaît de plus en plus sur les étagères des magasins. Les consommateurs soucieux de leur santé y prêtent une grande attention. « Je ne vais pas en dessous d’un B », déclare un consommateur. Selon Olivier Andrault, responsable de la mission alimentation à l’UFC-Que Choisir, « c’est un puissant incitatif pour exercer une pression (…), améliorer la qualité et réduire les taux de matières grasses, de sel et de sucre. »
Changements de recette
En effet, certains fabricants ont modifié leurs recettes pour obtenir un meilleur Nutri-Score. « Nous avons amélioré notre Nutri-Score en intégrant davantage de céréales complètes et en réduisant la teneur en sel et en sucre », explique Guillaume Grandjean, ingénieur en nutrition chez Nestlé. Cependant, le Nutri-Score, bien qu’il ne soit pas obligatoire, est absent de 40 % des produits alimentaires, notamment des glaces, des sorbets, des sauces et des barres céréalières. Un système d’étiquetage uniforme devrait être adopté dans toute l’Europe. »
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