
Le commerce de produits alimentaires est l’un des gagnants de la crise du Covid-19. Le recours aux achats en ligne devrait s’accélérer et les circuits courts attirer davantage de clients, mais sans créer une lame de fond. Et le pouvoir d’achat futur en inquiète plus d’un.
Le commerce de produits alimentaires est un des grands bénéficiaires de la crise du Covid-19. À la mi-avril, les suppléments de revenus engrangés par les différentes enseignes du pays atteignaient 322 millions d’euros.
En chute libre: les produits à emporter
Le confinement a aussi infléchi la manière de s’alimenter. Fruits et légumes, poisson, viande se vendent beaucoup plus, au contraire des produits à emporter (pizzas, sandwiches préparés…), en chute libre. Le chaland se tourne aussi davantage vers les enseignes favorisant les produits locaux ou régionaux
Locale
Les enseignes traditionnelles sentent d’ailleurs le vent tourner: elles proclament urbi et orbi leur volonté de multiplier les sources d’approvisionnement locales. Aldi assure, par exemple, que plus de 80% des légumes proposés seront “très bientôt” à 100% d’origine belge.
Ces évolutions marqueront-elles un tournant dans les modes de consommation? Pas sûr, d’autant que la sortie de la crise ne sera pas indolore pour le pouvoir d’achat.
Pour Pierr-Alexandre, CEO de Gondola, consommer localement, manger durablement et sainement font partie de ces bonnes intentions qui durent en moyenne 15 jours. Sans une crise grave, nous ne changerons pas notre comportement.
Source: L’Echo
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