
Le groupe français La Martiniquaise, propriétaire notamment de la marque de genièvre Peterman et de l’alcool belge Zizi Coin Coin, a mis la main sur le Kidibul, boisson dont il était déjà actionnaire.
Le 1er mai prochain, les boissons sans alcool Kidibul seront détenues à 100% par le groupe français La Martiniquaise. Selon les journaux du groupe Sudpresse, le propriétaire des boissons apéritives pour enfants, Philippe Stassen et sa société Néobulles resteront actifs pour l’exportation de la marque hors du territoire français. Rien ne change non plus pour le marketing de Kidibul, réalisé par l’agence Vitamine qui appartient à l’homme d’affaires liégeois. Philippe Stassen assure aussi que l’opération n’aura aucun impact sur l’emploi et les 27 travailleurs de Néobulles.
La Martiniquaise est présente dans le capital des Liégeois depuis quatre ans, grimpant année par année de 25% pour finalement reprendre aujourd’hui 100% des parts. En 2014, Philippe Stassen avait racheté au géant néerlandais Heineken les trois marques « non-cidres » de la société Stassen: Kidibul, Vintense et Vivaro. Ces trois marques, le brasseur néerlandais les avait déjà reprises… à Philippe Stassen en juin 2012. Dans l’intervalle, l’homme était resté CEO de la cidrerie. CONSEIL
Qui est « La Martiniquaise »?
Numéro deux des spiritueux dans l’hexagone, La Martiniquaise se qualifie de groupe indépendant et familial. Né en 1934, il possède une quarantaine de filiales et de sites de production dans le monde, ce qui lui permet de détenir un large portefeuille de marques. Parmi elles, 4 sont millionnaires, c’est-à-dire qu’elles arrivent à vendre plus d’un million de caisses de 9 litres en un an. Il s’agit des whisky Label 5 et Sir Edward’s, de la vodka Poliakov et du rhum Negrita. Dans son escarcelle, on retrouve aussi le rhum agricole Saint James ou encore le porto Cruz, deux leaders dans leur segment respectifs.
En 2017, la société a dépassé le milliard de chiffre d’affaires pour intégrer le top 10 mondial des groupes de vins et spiritueux.
Souce: Belga, L’Echo
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